- Jules Michelet
- Notre France, sa géographie, son histoire
Ce voyage se fit à petites journées, le plus, souvent par la bonne diligence qui vous menait de ville en ville en musant beaucoup sur la route. Il semblait alors que voyageurs et postillons eussent du temps à perdre. Cette lenteur, comparée à la rapidité vertigineuse de nos chemins de fer, était presque une halte dans le mouvement. Elle laissait tout loisir d'étudier la contrée, d'observer les hommes et les choses. Que faire encore dans les longues montées, les longs relais, sinon esquisser le paysage ?...